"bacchanales devant un therme de Pan"

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Détrempe/papier
Dans la constante du jeu initié (cf " paysage avec Polyphème") , ce tableau répond à "Acis et Galatée"; il met en avant, la sensualité auquel le jeu des étoffes se prête, occultant pour mieux livrer, sous la présence bienveillante du dieu Pan dont le therme (une gaine surmontée d'un buste) est la représentation.

Nicolas Poussin en Panoramique

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D'une série de quatre, peintes sur papier marouflé/bois; elles s'inspirent de l'oeuvre de Nicolas Poussin (XVIIe siècle) et des papiers peints panoramiques très en vogue au XIXème siècle
Les scènes sont assemblées, dans chaque tableau, par analogie, ainsi disposées (de biais, verticales,...), elles mettent en lumière les axes de circulation qui régissent un tableau et guident l'oeil afin d'en faciliter la découverte. ("les funérailles de Phocion", "les saisons",etc...)

l'huitre et l'ouvrier

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L'ouvrier agissant au sein d'une entreprise . Une figuration d'inspiration totalitaire mettant en exergue le travail en magasin, le comptage, l'emballage, l'expédition. D'une suite de trois tableaux engloblant le travail en extérieur, le travail en intérieur, le souper d'huitres; présentés à Découverte en 1991.

Etemenanki

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Au sommet d'une tour à étages : Etemenanki, , une maison, fondement du Ciel et de la Terre
Des cônes dits cônes de fondation (remparts de Sissar par Hammourabi) hérissent le mur, racontent un évènement .
Cône de plâtre,dirigé vers le haut, c'est l'attribut masculin, source de générescence, associé à l'hiérogamie ou mariage sacré, qui consiste une fois l'an, pour le roi et la grande prétresse d'Innana, à s'accoupler, afin de reproduire le mythe de la création de toute chose (analogie entre la fertilité de la terre et la fécondité de la femme)
La représentation inscrite sur les flancs, font état d'un "Cri" mais, ainsi les tesselles dont seul un fragment nous est parvenu, cette histoire , fragmentée, rend impossible une lecture logique et fait de cette pièce et de toutes les autres , des éléments abstraits.

Noël avant l'heure!

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Un matin sans réveil; la lumière est étrange, le décor a changé! Dans le silence un peu feutré, les voitures entament désespérement l'escalade de l'Anapurna local , une pente si raide que leurs efforts demeurent vains. le moindre pas s'imprime comme un outrage, les rires fusent, les commentaires aussi, résignés devant l'évidence: aujourd'hui sera différent!

suite Perse 2

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le travail s'inspirait de la période d'Akbar grand amoureux des Arts et mécène (1542/1605) et mettait l'accent sur un épisode de cour; les sujets sont architecturés selon leur importance et les pastilles de bois colorées sont autant de parenthèses au sein d'un récit qui va se prolongeant à travers d'autres scènes, dont la plénitude sera la constante.

"Le tout est dans la boîte...!"

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Jean Hugo avait coutume de réaliser ses maquettes dans des boîtes qu'il adressait au décorateur afin, qu'une fois le projet accepté, celui-ci puisse être réalisé. Cette maquette lui rend en quelque sorte hommage; conçue pour "la cantatrice chauve" de Ionesco, en maquette de carton ,elle en est l'illustration.

Ecran impérial!

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"Chine express": Dernier volet .
Ces "écrans ", au nombre de deux, relatent la découverte du tombeau des Ming et de la cité impériale. cerclés de métal brut, ils pivotent, laissant apparaître qui, une riche surface uniformément soyeuse et éclatante (orange ou mauve) avec, en son centre, un ornement de plastique doré qui les date, (année du dragon), un peu "kitsch" il est vrai mais le clinquant ne fait-il pas partie des découvertes en Chine?... qui une toile peinte, supportant des éléments reportés, cousus et rebrodés partiellement , dans le but d'accuser le dessin , à l'image de paravents brodés.

Grand Nord/Grand Sud

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L'art Inuit en confrontation avec l'art Aborigène!
C'est avant-tout un choc de se trouver face à ces deux expressions si différentes présentées à l'Abbaye de Daoulas en 2O1O ; d'une part une image ancrée dans la réalité animale, ce n'est plus la proie ou le gibier, mais plutôt le support d'un imaginaire débridé qui les accompagne et dans laquelle l'oeuvre trouve son essence, afin de lui conférer un caractère sâcré.
D'autre part, un univers plus éthéré, tout de terre, plus opaque , dont la lecture complexe n'appartient d'abord qu'aux initiés.
Le visiteur est frappé par la connexion des deux influences, à un point tel que souvent, une oeuvre pourrait être attribuée tant à l'un qu'à l'autre, tant la charge émotionelle est puissante et s'affranchit des codes ethnologique.
Chaque art trouve un prolongement dans une "récupération" de la forme expressive par un "marché "qui , s'il n'intègre pas les codes traditionnels dans la conception de l'oeuvre, et on parle bien d'oeuvre , il y a fort à parier que celle-ci n'appartiendra qu'aux chemins si souvent foulés, d'un expression d'un art contemporain si dénué de cette dimension spirituelle indispensable à toute création.
C'est probablement ce qui séduit le plus, cette capacité d'accéder au "merveilleux", de nous ramener à des notions d'écritures simples dans le matériau et si poussés dans le contenu que l'on se sent humble.

Crédit photo : Woodi (woodi.fr)

Tràs y despuès!

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Av
ant l'arrivée d'Enkidou, qu'une femme lui amenât, d'Uruk, Gilgamesh était le tyran; l'arrivée d'un ami le changeât tout autant.

La nourriture de Jupiter

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Quatrième volet de cette série, ce tableau répond, par jeu, au " Paysage avec Polyphème" et "la Nourriture de Jupiter" deuxième version;

Acis et Galatée

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Troisième volet de la série, ce tableau répond au "Bacchanales devant un terme de Pan"
Galatée est une Néréide dont le cyclope Polyphème tombe amoureux; mais la passion n'est pas partagée, son coeur est à Acis. Un jour alors que ses efforts restent vains, il surprend les amants dans les bras l'un de l'autre et, pris d'un rage folle, Polyphème écrase le bel Acis, sous un rocher et ce dernier se transforme en fleuve...

"Paysage avec Polyphème"

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D'une série de quatre tableaux, " paysage avec Polyphème " d'après Nicolas Poussin, répond à"la nourriture de Jupiter" du même auteur.
Polyphème est un cyclope n'ayant qu'un oeil au milieu du front qu'Ulysse crèvera afin de sauver ses compagnons d'une mort certaine. La seule différence avec le tableau original est que la notion naturaliste développée dans l'original et qui appartient en propre aux préoccupations du Maître au seuil de la vieillesse, est niée içi au profit du sujet mythologique.

bleu papier

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Liées au thème de l'eau ,des scènes issues de l'oeuvre de N.Poussin; ("Le passage de la Mer Morte" ,"St jean Baptiste bénissant les foules"...) qu'une lecture en strate, guidée par les rameaux d'olivier, décline, comme sous l'effet grossissant d'une loupe.

toute hérissée elle était

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Le cercle devient symbôle, celui du Monde Spirituel, invisible et transcendant. Il symbolise le ciel cosmique et particulièrement dans ses relations avec la Terre.
Au sommet de l'Etemenanki (Ziggurat ou tour à étages), le mur, de la maison, fondement du ciel et de la terre est hérissé de cônes, extrémité fichée dans le mur;
seul n'est visible que le socle; le but de l'installation est d'illustrer cette vision première, de mettre l'accent sur cette forme symbolique et de la développer afin d'en offrir une interprétation coupée de celle archéologiquement trop marquée.

toute la superbe d'un monde disparu

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ostentatoire, raffiné, élégant, décadent, tout simplement ...fortuné

Un ange passe ...

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Un ange passe imperturbable; il survole une masse d'acteurs agissant de manière incohérente comme libérés par une force irrépressible qui les fait s'agiter en tout sens , sans but avoué.
le dessin relève du genre Fantastique, la violence sous-jacente y est disproportionnée, chaotique et pourtant le tout respire comme si cette agitation en était à la fois le ferment et son ciment.

La suite espagnole

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La suite espagnole
, ce sont des tentures, des capes de parade ou de "pénitents", des toiles et des dessins qui glorifient deux héros espagnols: le matador et le toro et un évènement: la corrida. Seule compte içi la nécessité de transcrire l'exubérance des émotions éprouvées aux faenas de Séville, lorsque le matador Espectaco affrontait les toros Miura. Il n'y a dans La Suite espagnole ni lyrisme, ni effet poétique outrancier, ni exotisme, ni reportage anecdotique: dans la corrida, l'intérêt est la geste héroïque, dans le matador , c'est l'humilité et la fragilité cachée sous l'impassibilité du visage, sous la rigidité de l'habit. C'est parfois une certaine désinvolture dans les pauses et devant le danger, une constante rigueur des attitudes. C'est la piété dans chaque acte...
Dans le toro, c'est le Minotaure, La majesté et la puissance sauvage dans les ganaderias andalouses, puis, dans le toril et l'arène. C'est la virginité de l'animal, sa peur et son combat offert en holocauste...
Dans les matières, c'est la rigidité de l'habit et la fluidité des capes. C'est la violence des couleurs et le baroque des broderies que portent les héros solaires, c'est le cuir noir des cuatrenos, leur sang, et l'ocre du sable brûlant de l'arène. C'est l'ombre et le soleil...
Dans les gestes, c'est la communion chorégraphique entre l'homme et la bête, c'est la beauté athlétique des corps ceints, des cambrures extrêmes, l'immobilité et les charges, la force et la justesse des attitudes nées de l'expérience et de la bravoure.
C'est une peinture de l'élan et du mouvement où la force de chaque trait devait témoigner de l'ampleur du risque à peindre et d'un combat violent, vital et acharné; "Instinct ravageur et confrontation exigeante, le mouvement se poursuit et la peinture s'affirme dans cette présence musculaire ou gestuelle instinctive; ainsi, on peut parler d'une victoire sur tout ce qui retient, empêche; ainsi le corps existe et l'acte est posé"

peaux de bête/Peaux de bâche

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transposition de vêtement de peaux que les indiens de la prairie portaient couramment et que les hommes décoraient de leurs exploits personnels: .

sport

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l'axe de ce tableau , central, est le moyeu autours duquel va être placé, dans une dynamique constante, un puzzle d'activités sportives aléatoirement choisies; aucune ne répond à un besoin particulier sinon celui d'animer, par l'espace dans lequel elles se situent, la matière sur laquelle elles évoluent, l'atmosphère qu'elles dépeignent, l'espace plan d'un tableau de grande taille (97x195) réalisé en 2009.
C'est une partition abstraite au geste volontairement écrit sur un sujet ingrat. Peut-être est-il trop en connexion avec la réalité pour en avoir sa propre saveur? sans-doute; et pourtant, je ne peux que m'interroger sur la violence colorée et la pertinence des ponctuations de ces codes identifiables que l'on retrouve développés dans un tel maelström .

Correspondances

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Le thème des Vanités est une figure de style qui traverse la période classique. Tout autant qu'une démonstration de l'illusion ou des turpitudes de l'âme humaine, il permet à l'artiste de décrire la "splendeur" des ambitions.
La beauté qui s'en dégage est-elle alors perverse?- Comme celle du Diable ou de la tentation?
Le titre "Correspondances" renvoit explicitement à la démarche du poème de Baudelaire.
C'est aussi une recherche pour répondre à la question précédente: quelle peut-être la beauté de la transgression?- Ou à quoi peut donc faire signe positivement la notion de péché?
Arrêtons-nous quelques instants sur ce thème de la correspondance- Le moderne préfère celui de Résonnance.
Le visiteur est conduit vers sa propre mémoire - Ces images éveillent en lui d'autres formes de ses souvenirs . De ceux qu'il a goûtés, caressés, humés, écoutés ou vus. De ceux qu'il a gardés avec nostalgie, effroi, ou plus encore de ceux qu'il s'étonne de retrouver ainsi convoqués, inattendus.
L'artiste choisit volontairement d'associer entre elles diverses références - les emboîtant içi, les redoublant là, les mettant en vis-à-vis ou en opposition...
Ce chemin d'appropriation par chacun conduit à l'intériorité -celle qu'évoque Saint Augustin en parlant de l'amour de Dieu - l'auteur des Confessions éclaire ainsi nos pas.Nous sommes conduits de la multiplicité des sensations et des évocations vers l'intérieur de nos sens.
Cette intériorité n'est pas effrayante! Elle est dérangeante de nos apparences...Ces Vanités (tiens revoici le mot! )que justement nous montrons à autrui...mais dont finalement nous ne sommes pas dupes...le recoin du tableau, l'image sous l'image, la bouteille enfin retournée et renversée font signe à plus qu'eux-mêmes- Tout d'un coup dans ce voyage en nous, nous percevons cette lumière intérieure.
Ce qui, aux yeux du monde peut paraître turpitude, excès, désorde, recèle pour chacun de nous une expérience unique et cachée -d'une beauté qui est la grâce- Non pas la justification du péché, ce qui serait perversité- - mais la justification du pêcheur.
Il y a aussi et plus encore, dans notre mémoire, le réveil de cette suavité, de cette douceur, de cette tendresse -Un éclair se faufile. Il renvoit chacun à son tréfond d'humanité, d'être fait pour la vie et pourtant mortel.
La grâce est cette étincelle d'éternité qui se glisse dans notre temps!- L'excès de vanité lasse, rend bouffi ou sourd -Son évocation subtile quand elle évoque l'ambivalence, le mélange de toute existence renvoie au meilleur de la
face cachée des péchés et des turpitudes -ce souffle ténu qui clôt le roman de Bernanos (le journal d'un curé de campagne):" tout est grâce";
C'est cette correspondance intacte que vise l'art -entre le coeur du spectateur et l'objet ou le tableau.
Au delà de ces vanités, se réveille en notre mémoire cette étincelle de certitude, nous étions vivants ...et nous le sommes encore!.


Hugues Derycke
Prêtre de la Mission de France
Chargé de mission à l'Essec
Expert au service Incroyance et Foi

septembre 2007

Appellez moi Pénélope!

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Commencé il y a longtemps, ce travail , toujours inachevé, trouve sa source dans un livre publié en Italie en 1467, écrit par Francesco Colonna.Vécu comme un combat d'amour en songe, Poliphile (celui qui est amoureux de Polia- dont le nom signifie beaucoup et plusieurs choses) vit un voyage initiatique qui le conduira à l'ile d'amour: Cythère .
Ce livre influencera l'Art des jardins et l'architecture de la Renaissance, et l'on trouve des éléments issus du Songe de poliphile ( jardin de Bomarzo) comme des temples, des ruines artificielles, des nymphes, des monstres, encore présents dans les jardins européens jusqu'à la fin du XVIIIème siècle.
Chaque année , un élément issu du texte est choisi, développé,et inscrit dans un long cheminement. Les interférences dues à un thème extérieur profitent à celui de l'année (tapisserie, le passage du gué, roots, etc..) tant par les supports, la technique utilisée( installation ou toile?) et en font une oeuvre polymorphe dont tous les éléments, même s'ils recèlent un intérêt propre, rendent impossible, du fait même de leur différence, leur association.

opera

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,Tenture, pièce maîtresse de la série "Opéra", elle met l'accent sur l'opposition entre les décors historiques réalistes (Percier et Fontaine,...) en opposition aux nouvelles théories du co-fondateur de l'institut Jacques Dalcroze (Hellerau/Dresde) :Adolphe Appia(1862/1928), metteur-en scène, à l'origine d'une nouvelle conception scénique (utilisation de la lumière, libération du corps, épuration de la scène, cyclo afin de créer une illusion de perspective atmosphérique, etc...) ,
Tous les éléments abordés à travers ce thème riche en formes expressives (toiles, fusains, aquarelles, tentures, costumes, dioramas, disques) y font référence: Opéra classique, le Chant, la composition, la mise -en-scène contemporaine, le costume, la musique;
la première occasion de présenter ce travail fût au Lincoln Center- New york, puis la French Library- Boston, ("french Opera from the begining to current times"- d'Albéric Magnard, courant nationaliste avec "Guercoeur" à Messiaen "St François d'Assise"-) et enfin le Mécénat Musical/Société Générale- Paris pour une rétrospective couronnée par une conférence sur Adolphe Appia.

les heures de la journée

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16 heures et 14 heures;La première traite du Monde des affaires auquel se réfère la trame du récit des "Pages Toscanes", les collectionneurs (objets d'art, voiture ,etc...); la division colorée, en damier annonce les "portiques" développés dans le thème " à l'ombre d'un cerisier". Quand au second tableau, imaginez la sieste réparatrice, les reliefs du repas, la végétation assoupie comme écrasée par une trop forte châleur.
Au nombre de huit, ces tableaux ferment la marche par une étude d'atmosphère, faite sur la villa toutes les deux heures (de 6h00 à 20 heures), en des points géographiques différents, condensant en un seul les références à la table, à l'Histoire tant politique que religieuse, au jeu, aux chroniques au quotidien entre Maître et valets, à l'apparât (argenterie (grande et petite), bijoux, vaisselle et même les mets servis à la table, au jardin et ses animaux familiers (tirés de "dialogue de bêtes" de Colette), bref tous les éléments constitutifs d'une famille imaginaire dont seul le lieu : la villa Mansi (Lucques, Italie) est une réalité, tout le reste étant une fiction

Grand Hôtel

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"...Hugues arpentait les couloirs du premier étage, en pleine confusion: la scène à laquelle il avait assisté l'avait bouleversé: la jeune stagiaire s'était refusée net de se prêter au chantage exercé par le locataire du 108; il était admis que le but poursuivi par cet odieux personnage devait aboutir à une basse capitulation qui verrait les vertueuses alégations de la jeune femme mises à mal ; le vol dont l'autre se prétendait la victime n'était en fait rien en comparaison du mensonge qu'il était entrain de créer..."

Scènes de la vie courante; le but poursuivi, ce qui étonnera peut-être , n'est pas la relation d'un récit, mais plutôt : comment envisager de traiter le propos en ne s'imposant qu'une rêgle: une matière, une technique; en l'occurence, le papier kraft pour le support, l'encre de Chine pour l'écriture,
Il s'ensuit, des "fragments" d'atmosphère , au nombre de 12 : 2 rectangulaires, le reste en losanges; ils se lisent comme une animation ou les vides, les lumières sont suggérées par l'excessive complexité du dessin; peu importe l'aspect "désuet" du sujet, celui-ci est inidentifiable (lieu, temps,etc...), peut-ếtre appartient-il à une commune pensée qui associe vie mondaine, à la chronique d'un grand hôtel, dans les années 30, par exemple.

Kudurru (stèles)

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Elles font partie de la série "Gilgamesh"; 1,30x30cm, de feutre reporté/toile, conçues comme une tapisserie, les codes d'écritures s'apparentent à ceux appartenant à la civilisation assyrienne (c.f chèvre en or et lapis lazuli- British museum)
Ces " stèles" appartiennent à la structure du "temple" auxquelles leur répondent les "fresques ", elles-même conçues de bas-relief en demi- rond- de- bosse "poupées de feutre décrivant une vie de Cour: musiciens, animaux, scènes épiques,etc...Le tout s'articulant sur des bandes de lins de 2,50m de longueur qui , disposées en rectangle, en construisent la structure.

Emerald midnight runaway New York 2008

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"... Now three days that we go out on the streets of this huge city with so much excitement, tonight we decide not to get too crowded Times Square but found Central Park where the midnight runaway must leave when typing or midnight, fireworks explode ... Emerald offers wreaths of green foam, advertising support of their firm, we carry it all. The idea comes to me having to support the travel book which will relate even the least experienced event ( Moma, skating, restaurants, Russian Tea Room, the Statue of Liberty, etc. ...)"

A l'ombre d'un cerisier

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"...Sous un cerisier, je suis le vent qui passe et agite les pages d'un carnet de croquis..."











Dans un portique, le tableau (détrempe , pastel et fusain /bois) pivote sur un moyeu, il est peint recto-verso; d'une part d'impressions glânées au court d'un long séjour qui n'en finit pas, de l'autre, d'une teinte uniforme, de celle dont se colorent les rêves

Belle à croquer

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De 1550 à 1579,Albert V fût duc de Bavière. De 1557 à 1558, il fit réaliser une "Baby-House". Ce projet impliquait une dépense considérable pour laquelle il a probablement donné des instructions détaillées sur la façon dont la maison devait être conçue et meublée. La maison de poupées, de ce fait , était une réplique de la maison d'un prince du sud de l'Allemagne de cette époque. Cinq ans plus tard, Albert V commande à Jacob Sandtner des maquettes de ses dix résidences situées dans les villes de Straubing, Landshut, Münich, Ingolstadt et Burghausen. Elles sont répertoriées et décrites dans l'inventaire de 1598 : « Das inventar der Münchner herzolichen » de Johan Baptist Fickler ;

Comme les cinq villes modèles La chambre de Munich, aujourd'hui disparue, n'a pas été conçue pour être un jouet pour enfant mais créée comme un Cabinet afin d'être remarquée et admirée. Cette maison était une maison achevée dans le moindre détail (ameublement, architecture d'une maison princière...)par les plus grands artisans de l'époque. Elles ont été produites pour montrer les possessions de celui à qui elles appartenaient. Au XVIe siècle, tant en Hollande , qu'en Angleterre, où en Allemagne , ces maisons étaient détenues par des familles riches.

Les adultes que nous sommes ne rechignent pas à être des enfants dont les "jouets" sont l'illustration de leurs appétits, vécus en miniature, dont les maisons contiennent une part fantasmée du monde auquel ils appartiennent;

S'inscrivant dans la continuité du "Cabinet d'Amateur"cette installation se rapproche, par sa miniaturisation (c. Photo), des plans-reliefs (cf. Musée des Beaux-Arts de Lille): estrade/polder à laquelle elle fait référence, surface plane/Paysage.; parfaite illustration du" Voyage en hollande" à laquelle elle appartient.

Projet de fresque

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Un projet complexe et passionnant. En cours...


Chroniques du Chihuahua

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D'une route jonchée, d'un Jazz pertinent,
teintant l'aube saturée ,
l'animal ,rouge, ouvrit ses chroniques
à la page une , ambitieuse du carnet;
il s'en ouvrit au lecteur, attendant de lui
la réaction intime quand, le rideau ouvert,
d'une fresque, un monde imaginaire,
déconstruit, invasif, surgit.
Qu'elle surprise? qu'un acteur s'en détache,
n'est-ce en tout qu'une fantasque idée
où plutôt, le reflet d'une âme agitée
aux roues bancales fixées ?d'un surfeur glissant ,
d'un trucidant chinois , d'un clown
où peut-être d'un chien de Fô?
Rien en tout cas ne semblait égaler ce chaos .

Samedi 21 août

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Un chemin, deux bornes,du sentier à la ferme; à gauche une grille, la cour, une maison de Maître, blanche, soutachée de gris/granit où nous sommes attendus...
Une porte entrouverte, la pièce couleur saumon,aux boiseries gris et crème,close à l'humidité si dense que les porte-fenêtres lui en interdisent l'accès, un bosquet de chaises vides et un piano monolithe...
Comme un vêtement trop ajusté, l'espace n'en n'est pas moins trop petit quand, sous le grand lustre doré, sur le clavier, les mains agiles du pianiste entament le concert ...
Les notes se heurtent et rebondissent, l'attention se délite et s'accroche aux louables bouées entassées dans les vitrines, au parc noyé de pluie, aux effets de ville ou de vacance de l'auditoire...
j'aime Chopin quand, sous la complexité de l'exécution d'une valse, l'atmosphère soudain s'électrise.Le frisson guette comme le baiser de l'amant sur la nuque offerte.
J'ai conscience du moment et de son privilège. ..

indigeste?

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De la bordure de papier à son entière surface, prétexte à un exotisme débridé à l'origine contestable, il est dense comme une nausée, d'un monochrome de terre.

D'une ile, un royaume

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là, je me tiens là; les bruits des diners alentours se confondent aux crissements des criquets, Où que l'oeil se perde, je ne vois qu'étendue d'eau cernée d'une jetée, ourlée d'un vieil arbre se confondant à l'ombre. La rive d'en face, calme interrompue sporadiquement par le claquement des pétards - nous sommes le 15 août; Les lumières des "gens des villes" sont des lucioles et je me tiens là, immobile, impénitent voyeur.


Pages Toscanes

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Il venait de traverser le village de Camigliano, un bourg de petite taille que seule animait la préparation de la fête Dieu une fois l'an. Sur l'allée bordée de peupliers menant à la villa Torrigiani, les habitants réaliseraient un tableau de fleurs et de graines séchées.Il se souvenait avoir porté l'ostensoir devant le prêtre, paré de ses plus beaux atours, et foulé aux pieds cette allée ainsi colorée qui, dit-on, absoudrait son auteur des péchés.
il s'arrêta dans son ascension. Un heure sonnait au carillon de la chapelle de Segromigno. Le tintement grêle de la cloche se répercutait sous les frondaisons des arbres alors qu'il atteignait le mur d'enceinte de la villa. La grille d'accès était ouverte. La cour, autrefois pavée, n'avait pas trop souffert des injures du temps. Les façades étaient rouges sang-de-boeuf. Une arche reliait deux bâtiments et une grille monumentale séparait l'ensemble des corps fermiers du parc.
il s'attardait, observant le vieux gardien et son chien assoupis à l'ombre du grand tilleul. Déposant mille lires sur la table d'un vert passé, il s'introduisit par la porte entrebâillée.
la fraicheur de la fontaine le surprit. L'allée était bien entretenue comme pour dissuader tout visiteur de s'y aventurer.
Il coupa à travers les bosquets et, soudain, surgit la villa, crémeuse, façade masquée dirigée vers la vallée, les statues et bustes de pierre grise rythmant les corps latéraux.
La relation qu'il entretenait avec la villa était quasi charnelle. Son pouls battait au rythme du sien, l'écho de ses fêtes encore l'étourdissait comme il l'avait été, quand sous les hautes fenêtres, à la nuit tombée, il s'enivrait des multiples secrets que celles-ci déversaient dans le parc assoupi.
Sous ses pieds, le gravier, l'ombre des grands arbres et toujours les cigales.
La vallée? il y était né, aux pieds de la Torre Guinigi , au 43. LaPiazza del mercato avait été son aire de jeu mais, son plaisir, c'est au sommet de la tour, à l'ombre du chêne vert qu'il la cherchait quand, dans le lointain, il distinguait la masse blanche de la villa.
Il pouvait y rester des heures et il n'était pas rare que son père vint l'y chercher, tard.
Le parc était calme. A sa gauche, il entendait le claquement sec du jet d'eau central du grand bassin. il prit la perspective qui y menait, ses mains s'attardant sur les hanches rugueuses des Allégories de la Nature qui la ponctuaient.
sur l'eau dormante; le cadavre d'un oiseau reposait.Tout en suivant la balustrade qui ceignait le bassin, il déboucha sur la vaste terrasse.
Il connaissait tous les détails de la demeure, chaque cintre, balustre, balcon, faux-balcon et fronton que la Pietra Serena soulignait en chaque détail de cette teinte grisée si particulière. Elle était sienne l'espace de cette visite et il bénissait le ciel que personne ne se soit encore inquiété de sa présence.
Des tables modernes et banales encombraient l'espace de la terrasse, témoin d'un déchéance qui contraignait l'actuel propriétaire à louer la villa l'espace d'un mariage ou d'un fête. Ses pas résonnaient sur le dallage. Il repoussa la porte.
Le grand salon d'entrée n'avait pas changé, un peu vide sans-doute, sa présence ne troublant en rien la quiétude de l'endroit, il s'y aventura, repoussant portières et portes, découvrant salle après salle les murs désertés de tableaux, meubles et objets que les siècles avaient accumulés et que les propriétaires s'étaient souciés de préserver de la rapacité des voleurs...

Suite Perse 1

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...J'étais dans une nuit sans précédent, et tu vins à moi ma vision bien-aimée, tu fis de cette nuit un jour aimable, tu chantas et tu me versas à boire,tu prononças des paroles que je n'ai pas oubliées..., d'une si primitive et fervente inspiration, que cette nuit cruelle s'évanouit en fumée....
Firdousi

Babyliss meet Anguilla"

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De Pékin à Anguilla, un parcours , une rencontre avec le groupe Connair qui aboutira par deux fois à un affichage sur la façade de l'immeuble Babyliss à Montrouge.
le Groupe Connair est américain, propriétaire du Cuisin'Art -Resort and Spa-Anguilla.
Babyliss-France, appartenant au Groupe, participe ,en tant que sponsor au salon de Montrouge.La rencontre fut inévitable mais, reconnaissez qu'il existe des moyens plus simples!