elles étaient trois et Grâces de surcroît.

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Poliphile s'en allait traversant le gué; survinrent trois beautés d'une brume vêtues, qui devaient, sans coup férir , le mander aux bains. L'Acanthe, la colchique et le pavot, gagnaient le bosquet et faisaient une voute de leur feuillage, ouvrant le chemin aux amis réunis.
  • Euphrosyne: l'Allégresse
  • Thalie: l'Abondance
  • Aglaé: la Splendeur
Ensemble, elles personnifient le mode de vie festif , tout ce qui permet de la vivre de manière la plus intense.

Rouge papier

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"Les bergers d'Arcadie" forme le thème majeur de ce grand papier auquel lui est associé le "Rêve d'Adonis"; choix complémentaire qui transforme le propos initial afin de lui apporter un autre souffle, lié au désir, celui d'un paradis, d'un terre promise; il appartient à une suite de quatre grands papiers marouflés/bois, dont la lecture , et la circulation , se font par diagonales entrecroisées, comme en réfèrent les rameaux du lierre, symbole d'éternité.

Eleuthérilide

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" Voyez, entendez, contemplez à votre libre arbitre, tout ce que ma maison contient, vous peu à peu , émancipans du servage d'ignorance" (le cinquième livre de Franco Giacone, ch.21 p.775, le voyage vers l'oracle).
Eleuthérilide est la reine du libre arbitre, ellle est assistée par cinq nymphes (les cinq sens), son rôle est primordial dans le choix du destin de Poliphile .
Elle est içi représentée en gloire, face à Poliphile et l'épreuve du labyrinthe.

surfeur

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Tiré de la série "Sport", il en illustre toute la dynamique ; le surfeur porté par la vague, le coureur de fond, le footballeur et le vestiaire

Job?

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La condition d'un homme exprimée par sa position, sur son tas d'immondices, abandonné de tous.

"Ave Maria..."

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Le Folgoët: Le bois du fou; un catafalque de gaze blanc, frangé, parsemé de perles, reconstitue une prairie imaginaire. Au centre, une fontaine bruisse, entourées de toiles/bannières (Taolennou) accrochées sur des hampes. l'aménagement agreste invite à l'arrêt, à la contemplation. Pour y accéder, un parcours parsemé de 29 toiles, nous sommes en février, c'est l'espace temps;
l'ensemble, à la fois accessible et interdit, est une transposition onirique de la légende de "Salaün".
La simplicité picturale et la pureté stylistique des onze toiles/bannières mettent en évidence la pureté de cet homme, élu de Dieu, craint des hommes.La charge poétique contenue dans cette légende née en Bretagne au milieu du XIVème siècle, les sentiments de pureté et du sâcré qui émanent de l'oeuvre picturale et du rituel organisé, sont inhérents au thème originel.
Taolennou: faisant suite au Concile de Trente, le tableau de mission est déroulé afin d'éduquer les foules, le dernier connu date de 1944, précédant les "journées d'action de grâce" au court duquel" Pardon", étaient déployées les riches bannières, précédemment baissées, puis dressées dans un appel vers Dieu.
Salaün: simple d'esprit, cet homme a vécu ne sachant prononcer que deux mots:"Ave Maria". A sa mort, la Vierge, sa protectrice, afin de le remercier, a fait pousser un lys immaculé, lequel sortait de sa tombe, et sur les pétales duquel étaient écrits en lettre d'or "Ave Maria"