hommage à Poussin

la Peste




Que pour un sac d'or il eût vendu son âme! Les jours suivis de tant de nuits, de désirs fous, abolis, inondaient d'une sueur roide, empesaient le drap frais. Lui, sans- doute l'espérait-il , Que de cette abstinence, ses sens amoindris le laisseraient en paix,
Elle pantelante, à jamais silencieuse, fixait d'un oeil atone, la clé à jamais si précieuse, qu'une main , d'un geste secourable, s'offrit de lui redonner vie.
en était-il ainsi, que deux êtres si dissemblables souffrissent d'une nature injustement répartie?

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Superbe, j'adore, Bravo Loïc...
Christine.

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