De la nature des choses au paradis perdu, quatre thèmes pour déambuler au coeur d'une création délicate, raffinée et riche de sens. Au commencement était la nature exaltée à travers le dépassement de soi par le Sport. La promenade se poursuit au coeur du "Songe de Poliphile". Un coin plus intime, le jardin de soie.: collage d'aquarelles sur papier frissonnent au fil du vent, non sans rappeler les trembleuses. Changement d'ambiance avec la forêt métallique, 32 tiges graciles laissent s'agiter des feuilles artificielles aux composantes précieuses. Un simple sachet de plastique les protège. Symboles d'empreintes, vestiges à préserver. Et toujours ce sens de la mise en scène chez Loïc Madec. Le dernier thème envisage le" Paradis Perdu". Ne reste que la machine. "...L'homme a disparu, mais il est pris en compte dans son absence..." précise l'artiste. Sept gouaches au fond du jardin, au milieu d'une clairière, derrière un rideau de glycines, il faut franchir le Styx. Après la nature dans toute son exubérance, sa disparition. L'imagination se met à l'oeuvre qui donne envie de voyage au coeur d'un jardin.
"Paradis Perdu" |
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire