"Ave Maria..."



Le Folgoët: Le bois du fou; un catafalque de gaze blanc, frangé, parsemé de perles, reconstitue une prairie imaginaire. Au centre, une fontaine bruisse, entourées de toiles/bannières (Taolennou) accrochées sur des hampes. l'aménagement agreste invite à l'arrêt, à la contemplation. Pour y accéder, un parcours parsemé de 29 toiles, nous sommes en février, c'est l'espace temps;
l'ensemble, à la fois accessible et interdit, est une transposition onirique de la légende de "Salaün".
La simplicité picturale et la pureté stylistique des onze toiles/bannières mettent en évidence la pureté de cet homme, élu de Dieu, craint des hommes.La charge poétique contenue dans cette légende née en Bretagne au milieu du XIVème siècle, les sentiments de pureté et du sâcré qui émanent de l'oeuvre picturale et du rituel organisé, sont inhérents au thème originel.
Taolennou: faisant suite au Concile de Trente, le tableau de mission est déroulé afin d'éduquer les foules, le dernier connu date de 1944, précédant les "journées d'action de grâce" au court duquel" Pardon", étaient déployées les riches bannières, précédemment baissées, puis dressées dans un appel vers Dieu.
Salaün: simple d'esprit, cet homme a vécu ne sachant prononcer que deux mots:"Ave Maria". A sa mort, la Vierge, sa protectrice, afin de le remercier, a fait pousser un lys immaculé, lequel sortait de sa tombe, et sur les pétales duquel étaient écrits en lettre d'or "Ave Maria"

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